Ce projet de verger fruitiers haute-tige a été initié par la Distillerie Saconnex d'Arve qui souhaitait exploiter de nouvelles parcelles sur la commune de Plan-les-Ouates dans le but de maximiser la production locale de fruits servant ensuite à la distillerie. 

Actuellement, les fruits récoltés sur les vergers exploités dans le périmètre de la commune ne permettent qu’une partie de la production des eaux-de-vie à noyaux. Certains fruits sont en partie achetés à des producteurs externes. Pour parvenir sur une dizaine d’années à l’autonomie en matière de fruits, il était nécessaire d'avoir accès à davantage d'arbres fruitiers sur place.

Ce projet de verger haute-tige a donc vu le jour en 2017 et est actuellement en cours d'élaboration.

Comme plusieurs autres projets de grande envergure, celui-ci est le fruit de l'étroite collaboration entre divers acteurs:

• les exploitants ont initié le projet et assureront le maintien de la qualité du site et des arbres à long terme (termes définis dans une convention)
• l'Etat de GE fourni les parcelles et le bail ainsi qu'un soutien juridique et de mise en place (DGAN)
• l'association Rétro'Pomme planifie la plantation et les essences à choisir ainsi que les formations nécessaires à l'entretien du verger
• le WWF offre une vision scientifique, une grande part du financement ainsi que des bénévoles pour les journées de plantation

L'élaboration du verger combinera de manière optimale une production fruitière annuelle et le maintien d'une bonne qualité écologique sur le domaine.

Les variétés sélectionnées seront principalement des essences locales ou anciennes. Les parcelles seront inscrites en vergers et en surface de compensation écologique. Des tas de branches, des tas de pierres ainsi que des nichoirs viendront renforcer et valoriser les parcelles et les arbres sénéscents les plus intéressant seront préservés.

Un verger en surface de compensation écologique est un espace vital précieux pour de nombreuses espèces animales et végétales. Il participe aussi au maintien d’espèces menacées. La situation géographique des parcelles permettrait de renforcer un réseau écologique cantonal et local.

De plus, une convention sera signée entre tous les partis et défendra les aspects importants de chacun (suivi et entretien du verger, qualité écologique, production,...).